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12 décembre 2007

J’aime pas… Le Diable s’habille en Prada (le film)

Je n’aime pas les livres portés à l’écran. Parce que c’est généralement un joyeux massacre. Je me demande sincèrement comment les écrivains ne rentrent pas en dépression quand ils voient leur travail à ce point défiguré.

J’ai lu le livre avant de savoir qu’il allait être porté à l’écran et je l’avais trouvé plutôt bon, même si j’ai eu plusieurs fois envie de claquer l’héroïne qui se laisse piétiner sans lever un petit doigt. Mais globalement, il était bon. Miranda Priesley était une femme particulièrement odieuse et haïssable. Pour le film, on nous prend une jolie brunette à grande bouche pour jouer l’innocente Andy et face à elle, Meryl Streep. Je ne critiquerai pas le jeu de Meryl Streep, elle est très bonne dans ce rôle. Non, le problème, c’est le scénario et le manque de fidélité au bouquin.


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Donc dans le film, Miranda est une horrible bonne femme capricieuse, tout comme dans le livre. Sauf que c’est pas très politiquement correct, quelqu’un de méchant sans raison alors dans le film, on va expliquer tout ça. D’abord, Miranda est une femme dans un monde d’homme donc elle est obligée d’être la pire des putes pour pas se faire manger. Jusque là, ça peut se concevoir. Mais on en rajoute dans le pathos. Dans le film, on la découvre femme seule, son mari veut la quitter et elle est malheureuuuuuuuuuuuse. Non mais c’est quoi ce bordel ? Dans le livre, Miranda ne se justifie pas, Miranda emmerde le monde et son mari n’a aucune intention de se barrer. Miranda est juste une garce.

Face à elle, la douce (et niaise) Andrea, dite Andy qui vient de sa campagne et découvre la jungle New Yorkaise. Mais dans le film, on lui adjoint une histoire d’amour merdique avec un écrivain qui est vilain, en fait, parce qu’il veut virer Miranda (je n’ai pas compris le lien dans le film) et notre fidèle Andy va prévenir sa patronne parce que même si elle déteste Miranda, elle est loyale, waaaaah. Dans le livre, Andy est séduite par l’écrivain mais ne faute jamais avec lui (même quand son mec la quitte) et l’écrivain ne fait aucun coup en douce à Miranda dont il se fout royalement. Mais surtout, dans le livre, Andy se laisse totalement faire par Miranda, au point de ne pas rentrer aux Etats-Unis quand sa meilleure amie alcoolique a un grave accident de voiture mais finit par péter un plomb face à la énième crise de Miranda en lui balançant un sublime « merde » à la gueule. Dans le film, Andy, c’est la grosse rebelle qui démissionne quand sa patronne lui dit qu’elle deviendra comme elle et, acte de subversion ultime, elle jette son portable dans la fontaine.

Mais je crois que le pire, c’est la fin. Dans le livre, Miranda pourrit notre pauvre Andy, bombarde les rédactions de tout New York pour que la petite ne trouve pas de boulot alors que dans le film, elles se croisent et si Miranda feint de l’ignorer, après, elle sourit. Pour un diable, elle tient plutôt du chaton, là.

Bref, prenez un livre délicieusement cynique et lissez tout, vous obtiendrez un film décevant et atrocement politiquement correct avec une meilleure amie noire (et les minorités visibles, alors, faut pas les oublier), une méchante pas si méchante, une héroïne terriblement droite dans ses bottes mais qui a quand même une amourette à Paris parce que Paris, c’est la ville la plus romantique du monde, quoi. Bref un film comme il en existe 150 000 où tout est bien qui finit bien.

En somme, le film ne respecte pas beaucoup l’esprit du livre qui, lui, est plutôt jouissif. Donc à éviter.

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4 décembre 2007

J’aime pas… les blogueuses méprisantes

Suite de mon article sur les blogueurs qui se la pète suite à ma lecture de l’article du Nouvel Obs sur le sujet. Je l’avais promis, pour une fois, je m’y tiens.

La blogosphère est un monstre à multiples têtes, on trouve de tout dans la blogosphère, vous le savez. Il y a les blogs markets, les blogs « je raconte ma vie » et les blogs de filles. Là encore, il y a différents blogs de fille. Certains que j’aime et dont je ne parlerai pas puisque je parle ici de ce que je n’aime pas. D’autres qui sont proprement édifiants. En lisant l’article, j’apprends que la vie de la bloggeuse estampillée mode n’est pas facile tous les jours mais heureusement, la solidarité existe, je ne sais plus laquelle expliquant « non mais c’est trop cool, dès qu’on a un comm pas sympa, on prévient les copines par mail pour qu’elles viennent nous défendre ». Vous croyiez que les blogs étaient un espace de parole et de discussion. Oui, ça l’est : la bloggeuse parle et ses copines se pâment sur son intelligence et son humour mais interdiction d’être « méchant », c’est péché. On ne dit pas de mal de la détentrice dudit blog, enfin. D’un côté, je ne comprends pas le côté troll, je te pourris en comm parce que t’es qu’une grosse conne. Le blog d’une conne, moi, je le lis pas, j’ai autre chose à faire de ma vie.

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La nouvelle tendance en matière de blog de fille, c’est d’être méprisante, c’est trop rigolo, ahah. L’une d’entre elles en a même fait son fond de commerce. Elle s’appelle Violette et se présente comme une fille belle qui parle. Soit. Elle est peut-être belle et elle parle, c’est sûr. Le topo est le suivant « j’utilise le 3e degré poil à gratter ». En gros : si tu ne la trouves pas drôle, c’est que t’as pas d’humour, que tu ne sais pas prendre du recul (crétin). Non mais c’est vrai, quoi, y a pas de mal à dire que les pauvres, c’est chiant et qu’il faut être super idiote pour faire esthéticienne. Parce que l’esthéticienne, si elle était intelligente, elle ferait autre chose de sa vie, c’est mathématique. Sauf que je ne trouve ça ni drôle, ni spirituel, encore moins intelligent. Taper sur les autres, c’est une façon comme une autre de faire un blog, c’est même mon fond de commerce. Mais reprocher aux gens d’être pauvre, je trouve ça hallucinant de connerie. Oui, c’est sûr que c’est plus fascinant la vie de riche qui court de soirées VIP en cocktails ultra tendances avec les gens qu’il faut connaître. The place to be. Ok, c’est plus vendeur que la soirée « j’ai regardé la télé en mangeant une soupe Liebig et en m’épilant moi même vu qu’on n’a pas les moyens d’aller chez l’esthéticienne qui est trop bête pour faire autre chose de sa vie ». Mais j’aimerais savoir de quelle famille elle vient, cette demoiselle. Si j’ai fait des études supérieures, pour ma part, c’est bien parce que mes parents me les ont payées. Sinon, j’aurais dû faire une formation courte me permettant de faire un métier de personne au QI moindre, apparemment. Ceci étant, quand je lis un tel tissu d’âneries, ça me ferait plaisir de me retrouver dans la peau de l’esthéticienne de cette demoiselle pour lui faire le maillot à ma façon. T’es pas contente ? Ben t’as qu’à le faire toute seule, toi qui es si intelligente. Se faire le maillot, c’est à la portée de la première crétine venue, non ?

La tendance « parisienne qui pète plus haut que son cul » est à la mode, certes. Certaines le font avec une réelle intelligence et un réel humour et c’est plaisant de les lire. Le problème est quand ça vire à l’agressivité et à la vulgarité. Ca me met franchement mal à l’aise. Je me demande ce qui a pu arriver à cette pauvre Violette pour qu’elle devienne aussi aigrie et méchante et se sente obligée de régler ses comptes avec les « pauvres » tout en racontant qu’elle achète des sacs qui coûtent un smic. Elle est peut-être belle mais ne trouver comme argument-vente que sa richesse m’inquiète. On peut jouer la parisienne snob mais rappeler à longueur d’article qu’on est blindé de tunes, c’est d’un pathétique… Mais vu comment elle présente les choses, c’est sans doute que je n’ai pas d’humour.

Enfin, le truc ultime qui m’a fait halluciner, c’est le concept « goûter en compagnie des blogueuses ». Inscrivez-vous et vous pourrez partager un darjeeling et des macarons (Ladurée, évidemment) avec ces demoiselles. Oui, il faut s’inscrire pour prendre le temps de discuter avec ces stars de la toile. Et là, je pose la question : elles se prennent pour qui ? Créer et écrire un blog est à la portée du premier abruti venu. Même une esthéticienne peut le faire. La preuve, moi, j’en ai un (que je ne tiens pas à jour mais j’en ai un quand même). Après, il suffit de jouer le jeu du copinage et nous voilà propulsés au sommet de la blogosphère. Ou jouer sur les mots clés comme je disais hier. Ces demoiselles, tout sourire dehors, sont toutes implantées dans le milieu de la comm et des médias, les milieux qui bloguent et lisent les blogs. Donc avoir une audience n’est pas si compliquée : j’en parle à mes collègues, je fais de la lèche bien placée et maintenant, fais la queue pour goûter avec moi. Et bien honnêtement, cette démarche ne me donne pas du tout envie de m’inscrire à leur truc. Même si certaines écrivent bien et me font rire quand je les lis, je n’ai aucune envie de les rencontrer dans ce cadre là (elles stars, nous fans muets d’admiration). Mesdemoiselles, redescendez un peu sur terre. Dès que l’ordinateur s’éteint, vous n’êtes plus rien. Pour beaucoup de gens, vous n’existez pas. Pourquoi croyez-vous que cet article est apparu dans le supplément Ile de France du Nouvel Obs et pas dans le magazine en lui-même ? Mais parce que votre vie parisienne n’intéresse que par un effet de nombrilisme. Sorti du périph, on vous trouvera juste prétentieuse, voire aigrie. Votre planche de salut ? L’humour, le vrai, celui qui vous permet de vous reconnaître comme une Parisienne parmi tant d’autres. Une merde parmi les merdes, en somme.

Bref, pas d'humour, vulgarité et agressivité au programme...donc à éviter

3 décembre 2007

J’aime pas… les bloggeurs qui se la pètent

Combien de blogs avez-vous dans votre netvibes ? Moi, j’en ai beaucoup, des très différents les uns des autres, des plus futiles au plus sérieux. Dans la journée, j’y pioche de quoi occuper mes pauses entre deux dossiers. Mais certains sont un peu fatigants de suffisance et de prétention. Bloggeur influent, mais influent sur qui ?

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La plupart de ces bloggeurs « influents », comme ils se disent eux-mêmes, revendiquent entre 5 000 et 10 000 visiteurs uniques. Oui, c’est comme ça qu’on mesure la qualité d’un bloggeur, figurez-vous. Mais bon, je mets du cul ici et je vous garantis que ça va exploser le compteur. Mais là n’est pas mon but. Donc mettons que l’audience soit de 10 000 visiteurs uniques, ce qui est bien, soyons honnête. Selon les chiffres, un Français sur deux est connecté donc déjà 50% des Français ne les connaît pas. Ensuite, 10 000 internautes sur 30 millions, à peu près, ça fait un internaute sur 30, soit 0.33%. Allez, j’arrondis à 0.5% et donc sur 60 millions de Français, ça nous fait 0.25%, à peu près, de gens qui vous connaissent. Belle influence en effet.

Alors je sais, je sais, ce sont les 0.25% qui comptent, cette élite parisienne médiatico-intellectuo-pétée de tune. Cette même élite qui produit ces bloggeurs, d’ailleurs. Les bloggeuses modasses ne vous parleront jamais de fringues achetées chez Promod ou Etam, c’est pauvre, c’est vulgaire. A la limite H&M mais que les collections de Madonna ou Roberto Cavalli, le même qui habille J-LO, pour vous situer le bon goût. Les hommes sont des pubeux-marketeux qui parlent à longueur de journée des marques qu’ils doivent promouvoir pour leur taf. Comme si on était assez con pour croire qu’ils nous parlent comme de par hasard du dernier parfum Lacoste ou de la dernière pub trop funky faite par leur agence mais chut, faut pas le dire. Il y a également ce qui parle de choses juste pour faire du buzz parce que dans quelques jours, ça va exploser dans les requêtes google. Par exemple, si quelqu’un meurt, faut en parler DE SUITE. Un film événement qui sort ? Prenez le nom de l’actrice qui joue dedans et débrouillez vous pour mettre « nue » avec son nom dans le titre. Pas besoin d’avoir quelque chose à dire, ce qui compte, c’est le mot clé et le référencement. La quantité au lieu de la qualité ? Mais et alors ? Moi, j’ai 5000 visiteurs uniques, je suis quelqu’un, je suis un influenceur et si je dis que ton produit, c’est de la merde, t’as qu’à aller te suicider. Je caricature mais tant que ça ?

Influenceur, le mot est lancé. C’est le grand terme à la mode, ça. J’ai X lecteurs par mois donc j’influence. Je ne parle pas de moi, moi, j’ai peu de lecteurs mais je fais pas l’effort d’écrire régulièrement donc c’est pas vraiment un problème, surtout que je ne suis pas mes statistiques. Mais les influenceurs, eux, ils ont le pouvoir. Le bloggeur est parole d’évangile parce que c’est un homme ou une femme comme toi et moi et qu’ils sont pas payés pour dire qu’un produit est trop de la balle. Non mais faut arrêter de prendre les lecteurs de blog pour des gentils moutons de paniurge. A titre personnel, je critique ce que je n’aime pas mais j’aurais ces 5000 à 10000 visiteurs uniques, je ne pense pas avoir un vrai pouvoir. Je n’aime pas tel truc, j’explique pourquoi mais je laisse le choix au lecteur d’être d’accord avec moi ou pas. On n’est pas en schtroumpfocratie ! Sinon, les commentaires seraient fermés : je m’en fous de votre avis, le mien est forcément le bon. Non mais messieurs dames les influenceurs, vous croyez vraiment qu’on ne sait pas que vous êtes contactés par des marques pour en dire du bien ? Vous le croyez vraiment ? Vous pensez que mettre un lien sur votre page suffit à transformer la vie de vos lecteurs ? Nous sommes libres de cliquer ou pas. Récemment, j’ai dû surfer de blogs en blogs pour le travail et ô révélation, être linké sur un blog « influent » n’est pas forcément une garantie de succès. J’ai cliqué sur les liens d’une bloggeuse qui se sert de ses VU comme argument vente (« non mais tu dis du mal de moi mais tout le monde le pense pas, tu vois, j’ai 5000 VU. Dans ta face, du con ! ») et certains des blogs liés n’ont quasi pas de commentaires, malgré certains articles bien racoleurs. Un autre avait lié un blog qui avait un compteur intégré : quelques heures après la publication de l’article, le nombre de visiteurs uniques montait à… 22. Parce que, curieusement, ces bloggeurs influents qui jouent du mot clé à gogo omettent de nous dire combien de gens viennent de google et compagnie. Or un lecteur qui vient de google, il va lire l’article qui l’intéresse (et encore) et ciao la compagnie.

Bref, un peu de modestie serait la bienvenue. Messieurs dames, vous avez certes plein de lecteurs mais globalement, des lecteurs du même milieu que vous. Alors votre influence, je pense qu’elle est totalement à relativiser. Bref, le lecteur comme vous et moi est pris en otage par le blogueur qui nous prend comme une garantie que sa parole est d'or... donc à éviter

PS : J’ai appris que le Nouvel Obs avait fait un article sur les blogs cette semaine, je l’achète ce soir, je me permettrai peut-être un deuxième volet de cet article, si je l’estime nécessaire.

15 novembre 2007

J’aime pas… les CD Best of

J’essaie dans la mesure du possible d’avoir une consommation musicale responsable. C’est à dire que je télécharge un album et, si je l’aime, je l’    achète. Donc je ne culpabilise pas une seconde quand on veut me faire pleurer avec l’industrie du disque qui va mal. C’est triste, sans doute, mais n’est-ce pas un peu leur faute aussi ? A force de prendre le consommateur pour un crétin, faudrait voir à pas s’étonner ensuite.

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Exemple type de « les maisons de disques nous prennent pour des vaches à lait » : les best of. Imaginons que vous soyez méga fan d’un(e) artiste genre, tout à fait au hasard, Mylène Farmer. Donc en tant que fan absolu que vous êtes, vous achetez forcément tout ses albums. Et voici le best of que vous ne devriez pas acheter car vous avez tous les titres. Et bien non ! Sur 15 chanson, il y en a une d’inédite. 15 euros, la chanson, elle a intérêt à déchirer. Sans parler des pochettes méga collectors. Les pochettes oui parce que notre best of, là, ils sort en quatre exemplaires différents. Si tu veux être digne de ton idole, achète les 4.

L’idée du best of n’est pas si mal au départ. On ne peut pas connaître un artiste dès le début, on le découvre parfois sur le tard. Par exemple, j’ai découvert Björk qu’il n’y a 3 ans et j’ai bien apprécié. Mais pourquoi punir le fan de la première heure en réservant aux derniers arrivés de découvrir une chanson inédite sur ce best of qu’on ne devrait pas acheter car on a déjà tout ? Surtout que ce n’est pas comme si c’était un produit à faible coup, un CD. Personnellement, je gagne honnêtement ma vie mais à la fin du mois, je n’ai pas forcément de quoi me faire des extras. Si j’ai l’honnêteté d’acheter tous les CD que j’aime, faudrait être un peu raisonnable. Car qui est le malhonnête dans l’histoire ? Celui qui téléchargera la chanson qu’il n’a pas ou celui qui lui propose cette même chanson sur un CD dont il possède 95% des titres ? Parce qu’en plus, le fan, le vrai, il ne sera pas capable de ne pas acheter le CD, il le lui faut !

Dans la même veine, l’édition collector. Votre artiste chéri sort un CD, forcément que vous vous précipitez l’acheter, vous serez le premier ou la première à l’écouter. Sauf que voilà, trois mois plus tard, pour relancer les ventes, Artiste décide de ressortir ses albums version collector, avec un titre inédit qui ne sera même pas vendu en CD 2 titres. De toute façon, le CD 2 titres est condamné à brève échéance. Ça m’est arrivé quand j’étais ado, j’achète le dernier CD d’une artiste et 3 mois après, bim, la version collector. Une de mes amies qui était fan absolue s’est empressée de racheter l’album, moi, j’ai passé mon tour, n’appréciant pas du tout la pratique. Surtout que je venais d’acheter le double live… Or, a lycée, j’avais encore moins de moyens qu’aujourd’hui.

Bref, que l’industrie du disque soit en crise, je le conçois bien, mais ceci ne doit pas se faire au détriment de ceux qui achètent honnêtement leurs disques et ont une sincère admiration pour un artiste. Je ne sais qui est coupable, les artistes, les maisons de disque ou les deux. Dans le cas de Mlle Farmer, par exemple, elle joue clairement avec le porte-monnaie de ses fans mais je pense lui consacrer un article à part entière, elle le mérite. Et moi, ça m’emmerde. Je pense que respecter ses fans, c’est pas juste mettre un message sur son blog une fois tous les trimestres, c’est leur permettre d’acheter un CD ou d’aller à un concert sans se ruiner. Le coup du best of est trop gros. Surtout quand on vous sort un best of au bout de deux albums, ça ne rime à rien. Sans parler des very best of, c’est le meilleur du encore meilleur, mon gars. Bien sûr, c’est une bonne façon de refaire sortir un artiste du placard. Sauf que moi, j’aime pas qu’on me prenne pour un pigeon et le coup du « best of avec un titre inédit », ça me donne plus envie de boycotter l’artiste plutôt que de l’encenser

Bref, un CD qui n’aura pas coûté beaucoup à l’artiste, une chanson inédite pour 20 euros et, avec pas de chance, plusieurs pochettes donc un investissement de 60 à 100 euros. Une arnaque même pas dissimulée… Donc à éviter.

8 novembre 2007

J’aime pas… Amy Winehouse

Prenons un magazine au hasard et ouvrons le. Qui va-t-on trouver très régulièrement ? Une mégère hypra tatouée, anorexique avec plein de maquillage et un espèce de chignon crêpé où je n’irais pas mettre mes doigts, de peur d’en perdre un ou deux dans l’opération. De qui je parle ? Mais de la nouvelle coqueluche des médias et du rock, Amy Winehouse.

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Petite présentation pour ceux qui ne connaîtraient pas : Amy est une jeune chanteuse dont le titre Rehab passe régulièrement sur les ondes. En gros, elle chante d’une voix pâteuse et nasillarde que non, non, non, elle ira pas en désintox (« rehab » en anglais, intéressant la notion au passage puisque c’est la contraction de rehabilitation). C’est Daisy au pays de la coke. Mais au fond, ce qu’elle chante ne compte pas. Amy, on nous la vend comme une trash wild girl, le pendant féminin de Pete Doherty qui, à part se tirer Kate Moss et se poudrer le nez ne semble rien faire de bien constructif. D’ailleurs, il s’est fait plaquer par Kate et devrait rapidement trouver sa place dans les limbes de l’oubli. Mais revenons à Amy. Je l’aime pas ou plutôt, je n’aime pas son personnage et le battage médiatique autour. Faut-il forcément être belle et glamour pour percer dans la chanson ? Non mais quand on fait parler de soit grâce à sa capacité à s’en foutre plein le pif, je trouve ça assez navrant. Voire pathétique.

En plus, elle me fait peur Amy, physiquement parlant. Déjà, une photo sur deux, je me dis que c’est vraiment un travesti. Mais surtout cette nana a 23 ans et est déjà complètement décrépie, quelle meilleure prévention antidrogue peut on avoir ? Prend pas de la drogue mon fils ou tu ressembleras à Cruella. Je tape trop fort, là ? Oui mais très honnêtement, cette glorification de l’auto destruction me gonfle, surtout qu’il n’y a rien derrière. Enlevez à Amy sa cocaïnomanie et il reste une chanteuse de seconde zone. Comme quoi la célébrité ne tient pas à grand chose.

Heureusement, je sens déjà qu’Amy prend le chemin de la hasbeenitude. La preuve ? Contrairement à ce qu’elle chante, notre Morticia est juste allée en rehab. Mais rassurons nous, ce petit passage par la clinique a semblé particulièrement utile vu qu’elle a été arrêtée la semaine dernière en possession de marijuana. Ouais, ok, la marijuana, c’est supra soft par rapport à tout le reste. Alors à longueur de magazines, on nous saoule avec Amy est une droguée, la famille d’Amy s’inquiète pour elle, c’est la faute à son mari, Amy a annulé son concert car elle était trop pétée (ou préférait aller se déchirer). En plus d’être un épouvantail cocaïné, elle se fout de la gueule du monde. Et les gens applaudissent et en redemandent, là, moi, ça me dépasse. Qu’on aime sa musique, pourquoi pas, après tout, ça, je ne remets pas en cause. Mais qu’on adule une nana qui se fout de la gueule de tout le monde, y compris et surtout de ses fans, comment peut-on continuer à la suivre ? Vu son état de déchéance (et de connerie), je ne prendrais pas le risque de prendre une place de concert, de peur que celui-ci soit annulé ou qu’elle déconne sur scène.

Moi, Amy, je ne vois pas l’intérêt de s’y attarder et je pense que sans les tabloïds, personne n’en aurait entendu parler. Ouais, Amy, je te dis no, no, no… Tu m’énerves à penser que ta toxicomanie et ton chignon sont ton meilleur argument vente. En fait, ce qui m’énerve, c’est qu’apparemment, tout le monde applaudit ta trashitude et que, finalement, tu as raison. Mais je ne suis pas un mouton, j’éviterai d’applaudir face à ta pathétique vie. Donc à éviter

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5 novembre 2007

J’aime pas… Halloween

Mercredi soir, c’était Halloween. Enfin, j’avoue que je n’y pense jamais puisque près de 10 ans après le lancement de cette fête en France, j’ai toujours pas intégré le concept et en plus, j’en éprouve de la fierté. Car je trouve qu’on a suffisamment de fêtes mercantiles pour ne pas en rajouter.

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Je me souviens, ado, quand je regardais les séries américaines pleines de fêtes d’halloween, épisode incontournable chaque saison avec celui de Thanksgivin, Noel, réveillon, St Valentin. Ouais, en fait, à lister ça comme ça, on a l’impression que toutes les séries se ressemblent ! Bref, mes héros fêtaient halloween et moi… Je m’en foutais. C’est pas dans ma culture, c’est tout. En 97 ou 98 voire 99, enfin, par là, quoi. Halloween fut lancé par notre grand maître télévisuel à tous, si drôle, talentueux… J’ai nommé Arthur. Il mériterait une note à lui tout seul, d’ailleurs. Et voilà que mes amis, que j’estimais être des gens intelligents, cultivés, capables de ne pas se faire attraper par cette propagande orange au goût de citrouille, me demandent « hé, tu fais quelque chose pour Halloween ? ». Non et ça ne risque pas d’arriver. Si je veux me déguiser, j’ai pas besoin d’une fête imposée du jour au lendemain dans nos contrées pour le faire. Surtout qu’Halloween version importée est déjà totalement déconnecté de ses origines religieuses. Petit cours parce que j’aime étaler ma culture : à la base, Halloween est une fête celte qui avait lieu effectivement la dernière nuit d’octobre. Selon la légende, cette nuit-là, la frontière entre le monde des vivants et des morts s’estompait et fêter halloween permettait d’éloigner les esprits, en très gros. Nous on a direct la version « ouais, super, on se déguise et nos gamins errent dans les rues à la recherche de bonbons ! ».

Bon alors déjà, faudrait comparer la tête de nos villes et celles américaines, surtout si on se penchent sur leurs banlieues résidentielles à la Wisteria Lane (Desperate housewives, pour ceux qui ne connaissent pas). Là-bas, les gamins vont de maisons similaires en maisons similaires, chez les voisins qui se connaissent tous dans de grandes rues aérées. En France, les rues sont tordues, souvent sombres, on ne connaît pas ses voisins. Et très franchement, des gamins sonneraient chez moi réclamer des bonbons, je n’aurais rien à leur donner puisque je n’ai jamais pensé à en acheter pour l’occasion. Parce que y a ça, aussi, c’est bien de demander aux enfants de faire du porte à porte choper des bonbons mais encore faut-il qu’il y en ait à récupérer. Et franchement, je pense faire partie de l’immense majorité de gens qui se contrefoutent d’Halloween et vont pas faire un stock de bonbons au cas où ! D’ailleurs, une amie m’a raconté qu’effectivement, mercredi, elle s’est sentie très con face à des bambins sonnant chez elle pour avoir des bonbons. Puis les bonbons, ça fait mal aux dents et si tu manges un bonbon, tu dois bougermanger.com.

Pour les adultes qui sont trop funs et qui ne manquent jamais une occasion de faire la fête, Halloween, c’est l’occasion de se déguiser et de porter du orange fluo avec un chapeau pointu et de fausses toiles d’araignées partout. Parce que l’adulte qui fête Halloween parce que « on ne refuse jamais une soirée, c’est trop hype de sortir », il est d’une originalité folle, il se déguise comme ses potes. Pour lui, l’esprit d’Halloween se résume donc à se déguiser comme sus nommé (avec un peu de maquillage quand même, soyons audacieux) et à se bourrer la gueule en soirée où il se fondra au décor orange, noir et plein de toiles d’araignées. Ah oui, oui, vraiment, on a tout compris à l’esprit d’Halloween.

Dieu merci, contrairement à ce qu’on dit souvent, le Français n’est pas si con et cette foutue fête commerciale n’a jamais vraiment pris ici. Ce qui n’est pas plus mal quand on sait qu’ils ont songé un temps à importer également Thanks Givin. En attendant la fête de l’indépendance et le jour où le président américain a repoussé les extra-terrestres hors de notre planète ? De toute façon, j’aime pas la dinde ni le orange, toutes ces fêtes qu’on essaie de nous imposer n’en sont qu’une de plus dans la liste des longues fêtes mercantiles qui coûtent cher et n’ont aucune justification historique et culturelle dans notre pays… Donc à éviter.

29 octobre 2007

J’aime pas… les « si t’es contre la grève, t’es de droite » et autres considérations politiques

18 octobre, sur l’Ile de France, c’est le chaos ou à peu près. La SNCF et la RATP font grève, plongeant dans la galère toute personne n’ayant pas de moyen de locomotion personnel. Dont moi. Et très franchement, ça ne me réjouit pas du tout. Il faut savoir que pour moi, grève ou pas grève, tu vas bosser et puis c’est tout. Donc j’ai affronté les rames bondées, poussé dans le tas pour rentrer. Et encore, je reconnais que j’ai de la chance d’avoir pu aller bosser, contrairement à certain(e)s de mes ami(e)s qui ont dû prendre un RTT car ils vivent trop loin de Paris. Et aux dernières nouvelles, ça reprend le 20 novembre.

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Alors, forcément, j’ai du mal à garder mon calme et à applaudir des deux mains ces grèves, quoi qu’en disent les bien pensants. Oui, mais voilà, je suis de gauche et le fait de remettre en question les motifs de cette grève me fait automatiquement paraître suspect. Exemple d’une conversation (véridique) avec une connaissance qui me récite son tract CGT à la virgule près :
« Cette grève n’est pas un droit mais un devoir parce que blablabla »
Déjà, en me sortant un tel poncif d’entrée de jeu, elle me provoque, je vais forcément l’atomiser.
« Non mais tu crois vraiment que les cheminots ont encore des raisons de te plaindre ? Quid des infirmières ou des pompiers qui eux, font un vrai travail pénible avec des horaires de merde… Comment les conducteurs osent réclamer le départ à 50 ans alors que ces gens dont je parle partent à 55 ? [J’abrège là]
- Bravo, félicitation, quel sens de la citoyenneté ! Et tu oses te dire de gauche ? ».
Chère demoiselle, pour ne pas employer un autre mot, ce genre d’attaque personnelle montre à quel point j’ai touché juste puisque te voilà déjà à court d’arguments. Hé oui, il est plus facile de réciter un tract de la CGT (ou tout autre syndicat, je n’ai rien contre la CGT) que de réfléchir par soi même, n’est-ce pas ?

Alors, oui, je suis de gauche, sauf si être de gauche signifie dire amen à tout ce qui ressemble à une opposition au gouvernement même si elle n’est pas justifiée. Je suis de gauche par conviction et pas en réaction au gouvernement en place. Mais je suis aussi capable de faire preuve d’intelligence : on ne peut pas laisser la France dans l’état où elle est pendant 5 ans, le gouvernement en place, pour qui je n’ai pas voté, doit la faire avancer. Le dossier des retraites aurait certainement été traité par la gauche aussi et il ne faut pas se leurrer : au vu de ce qui nous attend, les régimes spéciaux vont avoir du mal à tenir. Disons que je ne suis pas opposé au fait que les fonctionnaires travaillent 37.5 ans au lieu de 40 pour un employé du privé comme moi. Après tout, ils consacrent leur vie professionnelle à l’Etat, un petit bonus en guise d’année de taf en moins, pourquoi pas. Mais il y a des privilèges (oui, j’ose le mot) qui me font bondir. Quand on voit que le pilote qui a convoyé l’A380 à Singapour a 56 ans et que les conducteurs de train nous expliquent que, eux, à 50, ils sont trop vieux pour faire leur boulot, ça me fait méchamment ricaner. « Ouais mais eux, ils font les 2x8 ! ». Super ! Les infirmières font du 3x8, les pompiers sont de garde 72h d’affilée à rester à la caserne, devant intervenir dès que la sirène retentit, que ce soit 4h du matin ou 18h le soir… Donc si la gauche avait entamé la réforme, il y aurait aussi eu des grèves donc si j’avais été anti grève, j’aurais été de gauche aussi, non ? Ah, non, parce que être contre cette grève signifie pour certains être contre le droit de grève donc forcément de droite. Ben oui, j’ose revendiquer mon droit à aller bosser parce qu’un jour de salaire en moins, ça fait mal au portefeuille donc ça doit vouloir dire que j’aime bosser. Donc si j’aime ça, c’est que je dois être de droite, logique. Ou pas.

Ce qui me fait le plus hurler ? L’argument « tu vois, le gouvernement dresse les pauvres contre les pauvres et y arrive très bien ! ». Pardon ? C’est le gouvernement qui a choisi d’empêcher les pauvres prolétaires que nous sommes d’aller bosser ? Non, ce sont ceux qui ont décidé que la grève, c’était de ne plus faire circuler aucun train. Tant pis si ça emmerde ceux qui n’ont rien à voir dans l’histoire. Parce que c’est comme ça qu’ils font depuis toujours et trouver une autre façon de réfléchir, va te faire voir. Un collègue avec qui j’en parlais suggérait une idée simple : « s’ils veulent faire chier leurs patrons, ils n’ont qu’à faire les transports gratuits les jours de grève ! ». En voilà une idée qu’elle est bonne… Comme quoi.

Bref, les gens qui raisonnent en noir et blanc en oubliant le gris m’exaspèrent. Si tu n’as pas d’idées politiques, évite de ressortir les 3 conneries vues aux Guignols qui sont plus enclins à sympathiser avec la cause cheminote vu que leurs auteurs circulent en scooter. Bref, tout ces discussions n’amènent à rien et ne sont qu’une perte de temps…donc à éviter.

PS sans rapport avec la choucroute : si quelqu’un sait comment je peux intégrer un post it express ici, ça me ferait plaisir d’avoir le tuyau !

22 octobre 2007

J’aime pas… les gens sans personnalité

Petite chronique sociale aujourd’hui car la médiocrité n’est pas que culturelle, elle est aussi sociétale. Dans notre entourage, nous avons tous des gens que l’on trouve sympa au premier abord. Forcément, tels des caméléons, ils se calquent sur nous car avoir leur propre personnalité, c’est trop fatigant. Et en plus, quand on a de la personnalité, on risque de ne pas être aimé par tout le monde et ça, c’est trop trop dur.


 

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Scannez votre entourage et localisez celui ou celle (mais surtout celle quand même) qui partage toujours vos opinions, qui ne vous trouvent que merveilleux et fantastiques, beaux, généreux, drôles, intelligents et spirituels. Bon, si cette personne est votre conjoint(e), ça compte pas, l’amour rend aveugle, c’est bien connu. Non, non, cherchez une relation amicale Vous l’avez ? Voici donc notre ami sans personnalité. Au début, c’est plaisant cette personne qui nous adule quoi qu’on fasse. On raconte une histoire, elle est forcément hilarante ou haletante, on choisit un cocktail, c’est forcément le meilleur. Je pense même que s’ils nous suivaient aux toilettes, elle kifferait notre façon d’évacuer nos déchets et de s’essuyer après. Voire même de se laver les mains. Bref, cette personne est onctueuse au possible et aime tout ce qu’on aime.

Je sais être une personne de goût (ahah) mais faudrait voir à pas me prendre pour une bille. Parce que des fois, j’ai aussi des goûts de chiotte et en plus, je les admets complètement. Que des fois, j’ai tort même si c’est extrêmement rare. Même qu’il arrive que parfois, je rate mes vannes. Donc le fan de service, elle se calme parce qu’à force, je vais demander ce qu’il me veut : mon oseille, mon corps, mon âme ? Non parce que l’acquiescement systématique, ce n’est acceptable qu’en cas de plan drague. Alors pourquoi cette personne dit oui, oui et encore oui ?

Réponse une : cette personne n’a aucune personnalité ni aucune opinion. C’est très triste mais des fois ça existe. Je pense que c’est une question d’éducation genre « ne contredis pas tes parents, mon enfant ». Du coup, l’enfant, très appliqué, n’a plus jamais contredit personne, au point d’en oublier de penser.
« Moi, je veux pas dire mais être Sarkozyste, aujourd’hui, c’est une pure hérésie.
- Je suis trop d’accord !
- Non mais arrête, Sarkozy, c’est lui qui sauvera la France
- Non mais t’as carrément raison ! »
Heu…

Réponse deux : ces personnes n’ont aucune confiance en elles et font tout pour vous séduire ou ne pas vous déplaire. Donc vous êtes forcément merveilleux et vous avez forcément toujours raison. Alors, là, je dis danger. Parce que ces gens là sont forcément fourbes et manipulateurs. Parce que pour vous séduire, ils n’hésiteront pas à endormir votre confiance. Or qu’est-ce que les gens aiment ? Les cancans, les scoops, les potins. Si, vous aussi, ne jouez pas les vierges effarouchées. Sauf que du coup, s’ils vous confient les secrets des autres, y a de très fortes chances que les vôtres soient aussi révélés. Si vous n’aimez pas une personne, ils ne l’aimeront pas non plus et alimenteront même votre moulin à mauvaise langue. Sauf que si une personne ne vous aime pas, attendez vous à voir tout ce que vous leur avez confié être dévoilé. Et accessoirement vous revenir à la tronche. Et là, vous découvrez que votre gentil fan est juste un vendu qui fait tout pour être aimé de tout le monde mais gère mal son coup. Ben ouais, tout se répète.

Alors que faire de ces bénis oui-oui fatigants, si on ne peut pas les envoyer chier (oui, des fois, c’est pas évident…hélas). D’abord, essayer de voir si on a à faire à un vrai sans opinion ou à un vrai faux cul sans confiance en lui/elle. Mon grand kiff avec ces gens là, c’est les amener à dire tout et leur contraire. Faut la jouer un peu fine mais c’est pas si compliqué que ça. Commencez une conversation de préférence sur un sujet polémique (la politique, ça marche toujours mais le faire qu’avec cette personne, si un militant est dans le coin, ça va être plus dur), développez les arguments dans un sens et petit à petit, contre argumentez. Quand la personne aura dit oui à tout ce que vous avez dit, faites lui remarquer d’un air atterré qu’il  a 30 minutes, il pensait l’exact contraire. C’est pas mal jouissif. Si vous soupçonnez cette personne d’être dans la catégorie 2, faites lui une révélation en commençant votre phrase par « écoute, ne le dis à personne, surtout… » et balancez un secret sur une personne. Si au bout d’une semaine, ce secret vous revient par une tierce personne, vous avez raison : cette personne est bien le faux cul vendu. A partir de là, vous pourrez lui mettre le nez dans le caca.

Mais tout ça, c’est quand même une perte de temps et c’est vite lourd. Donc à éviter.

28 septembre 2007

J’aime pas… les séries françaises qui copient les américaines

Lundi soir, intérieur nuit, une télé est allumée sur TF1. Une série passe : l’Hôpital. Petit pitch en gros : vous prenez Grey’s Anatomy, un zeste d’Urgences et de Dr House pour les cas chelous, vous remplacez les acteurs américains par des acteurs français, vous leur donnez des prénoms français et voilà… Vous avez l’Hôpital avec moins de personnages. Suivons donc les aventures de Solène et de sa copine dont je me rappelle pas le nom (fort jolie au demeurant), jeunes internes, une aux urgences, l’autre en chirurgie.


 

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Bon, évidemment, je peux vous révéler de suite que celle dont je me rappelle pas le nom (il me semble que c’est Lisa donc on l’appellera Lisa car j’ai la flemme de chercher) est amoureuse du super chirurgien de la mort qui tue et que même, ils vont coucher ensemble. Solène, elle est amoureuse de personne mais elle couche avec tout le monde, y compris avec l’ancien chef de service de chirurgie qui n’est plus le chef suite à une opération ratée qui l’a traumatisé donc il se retrouve chef des urgences mais finalement, le patient qui a subi l’intervention ratée lui pardonne alors il redevient chef du service chirurgie à la place de son pote « trop beau » qui couche avec Lisa. Si vous avez suivi, bravo. Sinon, ce n’est pas grave. Notre docteur chef de service de la chirurgie et des urgences, ça dépend des jours, est en procédure de divorce avec sa femme elle-même gynéco dans l’hôpital, leur couple ayant été ruiné par la mort de leur enfant juste après sa naissance. Quant à Solène, elle est la fille d’un grand docteur qui a travaillé à l’hôpital alors son boss l’aime pas et elle, elle se demande si elle a fait médecine par vocation ou pour faire plaisir à papa. Oui, je sais, c’est du Grey’s Anatomy à peine déguisé. Au cas où on n’aurait pas compris, les scénaristes ont même poussé le vice en faisant débuter et terminer les épisodes par la voix off de Lisa qui ânonne des vérités générales et creuses sur la vie genre : « à un premier rendre-vous, on se fait toujours belle. Et aux suivants aussi ». Oh, Lisa, arrête, tu vas me faire pleurer…de rire.

Je parle de cette série mais ce n’est pas la seule, une autre copie les Experts mais je me souviens plus du nom, j’avoue ne l’avoir même jamais regardé. Mais pourquoi le ferais-je ? Déjà les Experts, je n’aime que la version Las Vegas, les deux autres m’ennuient alors je vais pas regarder un énième avatar d’une série qui se suffit à elle même. Mais bon, ces copiers/collers foireux m’agacent. Oui, une série française (ou allemande, cf Le Destin de Lisa), ça coûte moins cher, ça donne du travail à nos acteurs, artisans de l’audiovisuel. De ce côté là, je n’ai rien à redire. Sauf qu’on ne pourrait pas faire quelque chose d’un peu original pour changer ? Surtout que ces pâles copies ne marchent jamais. L’hôpital va rapidement fermer ses portes, je crois que la série dérivée des Experts traîne dans les cartons. A côté de ça, on a des séries françaises qui marchent très bien. Bon, ok, ce sont soit Sous le Soleil, soit celles de France 2 qui visent un autre public mais ça montre qu’on peut faire quelque chose si on s’en donne les moyens. Je pense faire partie du public cible d’une série comme Hôpital, je connais les séries références comme Grey’s Anatomy (faudra que je vous en parle un jour), Docteur House ou Urgences. J’ai même regardé celle-ci assidûment avant qu’ils ne bâclent le scénario. Mais l’Hôpital, ça me fait juste soupirer. Outre la sensation de déjà-vu, les scénarii sont à ce point prévisibles qu’on pourrait faire des soirées à thèmes « annonce ce qu’il va se passer avant que ça ne se passe ». J’ai du mal à croire qu’on n’ait pas, en France, des scénaristes de 20-30 ans capables de pondre un scénario intelligent, haletant et inédit. Evidemment, ce n’est pas leur faute, ils ne font que remplir les desideratas des chaînes. Mais quand même, on n’est pas plus con que les Américains, on devrait pouvoir, nous aussi, trouver des idées originales et les exploiter. Non ?

Bref, si vous êtes un inconditionnel de Grey’s Anatomy, l’Hôpital vous servira de métadone en attendant les nouveaux épisodes. Pour les autres, si vous voulez passer la soirée à deviner 10 mn avant ce qu’il va se passer, ok. Mais si vous aimez le suspense, les dialogues pertinents et compagnie, ce n’est pas pour vous. Donc à éviter.

10 septembre 2007

J’aime pas… ne pas tenir mon blog

ordiCasse

Ok, je déconne complètement. Lancer un blog et ne pas s’en occuper, c’est suicidaire. Ceci étant, c’était un embryon de blog et il n’y a que moi qui me lis donc c’est pas dramatique non plus. Mais je reviens, je suis là. Votre Schtroumpf préféré a pas mal d’articles dans les cartons et pas mal de nouvelles cibles. Parce que sans déconner, de la merde en branche, j’en ai vu un paquet récemment. Alors me revoici, c’est parti !

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